Un petit verre ? [libre] Dim 1 Sep - 22:08
"Tu veux quoi mauviette ?"
"Rien. Je démissionne, ne me dites pas merci en tout cas."
Le grand jour était enfin arrivé. Lucas en avait assez de servir des sandwichs dans un grand fast-food où les jeunes aiment se retrouver pour y prendre des diners romantiques. Ce boulot lui permettait de payer son petit appartement paumé en plein cœur de New-York dans le Bronx. Le salaire y était modeste voir en deçà du loyer à payer pour cet appartement miteux. Il rassembla les quelques affaires qui lui restaient et paya le loyer au concierge qui détestait de voir ce petit effronté aux tenues si flashs niveau couleur et courtes. Il n'en avait rien à faire de ce côté-là des avis des autres car ils ne se sont jamais vus pour la plupart. Son sac sur les épaules, il avait dans son dos accroché à une ceinture dorsale un sceptre noir. Le catalyste qui lui permettait de réaliser son don était la seule chose précieuse qu'il possédait. Une boule ressemblant à du verre ou du cristal ornait la tête du bâton avec un pic noir au-dessus. Deux chaines partaient en dessous de la pierre. Ces chaines n'ont aucun rôle décoratif mais plus un aspect technique dans la canalisation de l'énergie. Il n'y avait pas de téléphone portable hormis une antiquité pour joindre sa mère ou son frère et aucune de somme d'argent conséquente. Le jeune homme avait pris de quoi manger durant sa longue marche vers l'extérieur de la ville ; un petit "cadeau" de son ancien patron semble-t-il comme indemnité de départ.
Lucas portait un t-shirt sans manches de couleur blanche qui ne lui arrivait même pas jusqu'à son ventre. En dessous, un caleçon d'une marque très connue pour faire dans le haut de gamme peu couteux. Une ceinture de couleur verte traversait le haut de son buste pour tenir son sceptre à l'arrière. Il avait également un bermuda de couleur marron et des chaussures jaunes. Il avait autour du cou un collier noir avec par-dessus une petit écharpe verte assez incongrue pour la saison. Ses poignets étaient recouverts de bracelets en plastique de couleur rouges pour la plupart tandis que ses doigts étaient ornés de bagues noires dans un style assez gothique. Pas de boucle d'oreille aujourd'hui mais il avait mis en revanche des lunettes de soleil de couleur rouge foncée. Ses cheveux étaient teints de couleur blanc/gris cassé pour éviter toujours cette image de kikoo blondinet attirant toujours le regard. Deux tresses descendaient sur son épaule. En marchant un peu, il reconnaissait les panneaux montrant la sortie de la ville. Il n'y avait évidemment aucun panneau qui indiquait "NickroN, this way!". La marche fut agréable sauf quand les voitures passaient à coté de Lucas avec tout son équipement de fortune. Il prit son téléphone durant sa marche et appela sa mère Illyria.
"Bonjour maman...Oui tout va très bien et toi ? Ben j'ai démissionné de ce boulot pourri car je me voyais pas faire ça toute ma vie... Et Ludo ça va ? Mouais ça m'aurait étonné venant de sa part, il ne m'a pas appelé cet enf...
Maman je sais que ce que je vais te dire est assez difficile, surtout pour moi. Je retourne à NickroN. Mais arrête de crier bon sang ! Je préfère aller la bas plutôt que de passer ma vie à attendre de trouver un but. Faut que je te laisse je n'ai plus trop de batterie. Je te rappelle une fois la-bas. Je t'aime."
>>>> NickroN >>>>
Sa mère Illyria d'Artois était une mutante qui pouvait se téléporter grâce à son don de contrôle de l'énergie lumineuse. C'était presque de famille de contrôler l'énergie à la différence de Lucas qui avait besoin de son catalyseur. Elle était à deux doigts de venir pour lui mettre quelques gifles pour ne pas qu'il retourne dans cette école. Il avait failli perdre la vie la dernière fois. Lucas arriva devant un bâtiment qui était à quelques kilomètres de l’école. Il ne se rappelait pas dans ses souvenirs qu’un bar existait non loin de NickroN, ce qui aurait forcément déplu aux surveillants.
la grille de l'école où il vit le bâtiment qui avait repris de meilleures formes par rapport à ce qu'on lui avait dit une fois sauvé de son enlèvement. La grille s'était ouverte devant lui quand un hologramme l'accueillit. C'était Angélique, l'Intelligence Artificielle des lieux. Lucas fut étonné car elle n'avait pas cette apparence dans son souvenir. Cette marche lui avait donné une grande soif
"Le BlackDog… Original comme nom."
*J’oublie l’alcool je ne tiendrai pas cinq minutes, si ça se trouve ça doit être interdit aux jeunes si ce bâtiment appartient à NickroN.*
Il marcha d’un pas vif vers le bar. Quand il ouvrit la porte, il se serait attendu à quelques ivrognes près du comptoir, de belles serveuses aguicheuses comme devaient les aimer Karl et de l’alcool à flot. Un groupe ou un chanteur miteux mettrait l’ambiance tandis que les habitués joueraient au billard et aux cartes avec des bières à la main. Or il n’en était rien, on se serait dit dans un bar restaurant à la française. Le style était recherché avec une petite pointe de modernisme qui coulait à merveille avec le décor. Les lumières tamisées et la bonne musique le rassurèrent. Il s’approcha du bar en posant ses fesses sur le premier tabouret disponible tandis qu’il posa ses coudes sur le comptoir. Son bâton resta à l’arrière de son dos. Sa bouche sèche lui cria de prendre une boisson fraîche avec des icebergs flottants. Il préféra ne pas tenir compte des quelques regards médisants sur son instrument dans le dos ou de ses vêtements légèrement excentriques.
« Salut… un coca fera l’affaire ».
"Rien. Je démissionne, ne me dites pas merci en tout cas."
Le grand jour était enfin arrivé. Lucas en avait assez de servir des sandwichs dans un grand fast-food où les jeunes aiment se retrouver pour y prendre des diners romantiques. Ce boulot lui permettait de payer son petit appartement paumé en plein cœur de New-York dans le Bronx. Le salaire y était modeste voir en deçà du loyer à payer pour cet appartement miteux. Il rassembla les quelques affaires qui lui restaient et paya le loyer au concierge qui détestait de voir ce petit effronté aux tenues si flashs niveau couleur et courtes. Il n'en avait rien à faire de ce côté-là des avis des autres car ils ne se sont jamais vus pour la plupart. Son sac sur les épaules, il avait dans son dos accroché à une ceinture dorsale un sceptre noir. Le catalyste qui lui permettait de réaliser son don était la seule chose précieuse qu'il possédait. Une boule ressemblant à du verre ou du cristal ornait la tête du bâton avec un pic noir au-dessus. Deux chaines partaient en dessous de la pierre. Ces chaines n'ont aucun rôle décoratif mais plus un aspect technique dans la canalisation de l'énergie. Il n'y avait pas de téléphone portable hormis une antiquité pour joindre sa mère ou son frère et aucune de somme d'argent conséquente. Le jeune homme avait pris de quoi manger durant sa longue marche vers l'extérieur de la ville ; un petit "cadeau" de son ancien patron semble-t-il comme indemnité de départ.
Lucas portait un t-shirt sans manches de couleur blanche qui ne lui arrivait même pas jusqu'à son ventre. En dessous, un caleçon d'une marque très connue pour faire dans le haut de gamme peu couteux. Une ceinture de couleur verte traversait le haut de son buste pour tenir son sceptre à l'arrière. Il avait également un bermuda de couleur marron et des chaussures jaunes. Il avait autour du cou un collier noir avec par-dessus une petit écharpe verte assez incongrue pour la saison. Ses poignets étaient recouverts de bracelets en plastique de couleur rouges pour la plupart tandis que ses doigts étaient ornés de bagues noires dans un style assez gothique. Pas de boucle d'oreille aujourd'hui mais il avait mis en revanche des lunettes de soleil de couleur rouge foncée. Ses cheveux étaient teints de couleur blanc/gris cassé pour éviter toujours cette image de kikoo blondinet attirant toujours le regard. Deux tresses descendaient sur son épaule. En marchant un peu, il reconnaissait les panneaux montrant la sortie de la ville. Il n'y avait évidemment aucun panneau qui indiquait "NickroN, this way!". La marche fut agréable sauf quand les voitures passaient à coté de Lucas avec tout son équipement de fortune. Il prit son téléphone durant sa marche et appela sa mère Illyria.
"Bonjour maman...Oui tout va très bien et toi ? Ben j'ai démissionné de ce boulot pourri car je me voyais pas faire ça toute ma vie... Et Ludo ça va ? Mouais ça m'aurait étonné venant de sa part, il ne m'a pas appelé cet enf...
Maman je sais que ce que je vais te dire est assez difficile, surtout pour moi. Je retourne à NickroN. Mais arrête de crier bon sang ! Je préfère aller la bas plutôt que de passer ma vie à attendre de trouver un but. Faut que je te laisse je n'ai plus trop de batterie. Je te rappelle une fois la-bas. Je t'aime."
>>>> NickroN >>>>
Sa mère Illyria d'Artois était une mutante qui pouvait se téléporter grâce à son don de contrôle de l'énergie lumineuse. C'était presque de famille de contrôler l'énergie à la différence de Lucas qui avait besoin de son catalyseur. Elle était à deux doigts de venir pour lui mettre quelques gifles pour ne pas qu'il retourne dans cette école. Il avait failli perdre la vie la dernière fois. Lucas arriva devant un bâtiment qui était à quelques kilomètres de l’école. Il ne se rappelait pas dans ses souvenirs qu’un bar existait non loin de NickroN, ce qui aurait forcément déplu aux surveillants.
la grille de l'école où il vit le bâtiment qui avait repris de meilleures formes par rapport à ce qu'on lui avait dit une fois sauvé de son enlèvement. La grille s'était ouverte devant lui quand un hologramme l'accueillit. C'était Angélique, l'Intelligence Artificielle des lieux. Lucas fut étonné car elle n'avait pas cette apparence dans son souvenir. Cette marche lui avait donné une grande soif
"Le BlackDog… Original comme nom."
*J’oublie l’alcool je ne tiendrai pas cinq minutes, si ça se trouve ça doit être interdit aux jeunes si ce bâtiment appartient à NickroN.*
Il marcha d’un pas vif vers le bar. Quand il ouvrit la porte, il se serait attendu à quelques ivrognes près du comptoir, de belles serveuses aguicheuses comme devaient les aimer Karl et de l’alcool à flot. Un groupe ou un chanteur miteux mettrait l’ambiance tandis que les habitués joueraient au billard et aux cartes avec des bières à la main. Or il n’en était rien, on se serait dit dans un bar restaurant à la française. Le style était recherché avec une petite pointe de modernisme qui coulait à merveille avec le décor. Les lumières tamisées et la bonne musique le rassurèrent. Il s’approcha du bar en posant ses fesses sur le premier tabouret disponible tandis qu’il posa ses coudes sur le comptoir. Son bâton resta à l’arrière de son dos. Sa bouche sèche lui cria de prendre une boisson fraîche avec des icebergs flottants. Il préféra ne pas tenir compte des quelques regards médisants sur son instrument dans le dos ou de ses vêtements légèrement excentriques.
« Salut… un coca fera l’affaire ».